[Autour des livres] La soirée du Grand prix des Blogueurs

Librairie l'instant paris

J'ai hésité à publier cet article parce que, que dire qui n'a pas déjà été partagé ? Parce qu'il y a parfois des moments de partages et de joies que l'on préfère garder tout contre soi. Et puis finalement, je me dis que ce serait égoïste de garder pour moi ce ressenti. Et puis finalement, je prolonge en ce sens le moment de partage.


La lumière scintille, quelques visages derrière la fenêtre de la librairie sourient. Avec Agathe on descend de la voiture, le cœur battant, l’excitation à son paroxysme. Sur le trajet on a ri. Je crois que toutes les deux on a essayé de décompresser, comme on pouvait. Dans une complicité évidente. Je me souviens de ces mots de Clarisse Gorokhoff durant la soirée persuadée qu’Agathe et moi nous étions déjà vues plusieurs fois. Il était beau et touchant ce moment. 


La librairie peu à peu s’est remplie. Pleine à craquer. J’étais impressionnée du monde, intimidée de voir ces auteurs ayant répondu présents et ceux qui n’ont pas pu venir mais qui étaient là avec nous malgré tout, de voir ces lecteurs, de voir ces représentants de maisons d’éditions, ces journalistes. J’avais envie de me faire toute petite, là dans un coin. Puis les yeux se sont illuminés, les rires ont éclatés, les échanges sont nés. Entre passionnés. Entre auteurs et lecteurs. C’était beau, c’était beau de voir ces visages rayonner au même rythme. Tellement beau d’entendre ces auteurs dire qu’ils se souviennent des chroniques lues. De les entendre se confier sur leurs prochains romans. J’observe beaucoup, c’est mon côté « asocial », j’observe et je souris de voir toute cette effervescence. De voir toute cette bienveillance et cette communion autour des mots. 


L’heure du discours arrive, on se rassemble. Test du micro raté. J’avais ce sourire crispé. Et là il s’est passé quelque chose d’assez dingue. Un silence complet, comme un moment suspendu. Et puis un sourire, deux sourires, trois sourires, quatre-vingt sourires. Comme de petites lumières qui se mettent à briller les unes après les autres. Encore des rires, des applaudissements. Une harmonie parfaite à vous coller des frissons. Et puis il y a le sourire communicatif d’une auteure, Véronique Olmi, qui découvre son prix, puis le splendide tableau de Bakhita. Elle l’ouvre avec l’excitation d’un enfant le matin de Noël. Elle dit ces mots touchants, ceux qui nous font dire « je sais pourquoi j’aime tant la littérature ». Et puis il y a le discours de Caroline et Julie, d’une justesse incroyable pour remercier Agathe de nous avoir embarquées dans cette douce dingue aventure. De nous avoir fait confiance. 
A nouveau les sourires, vous savez ceux qui vous enveloppent d’un bien-être rare. A nouveau la fête bat son plein, la convivialité transpire vraiment et sincèrement dans cette belle librairie L’Instant. L’Instant. C’est cela. L’instant suspendu d’une soirée. Le vendredi 26 janvier. 

Oui cette soirée, première d’une longue série, je le souhaite au Prix, restera gravée. Je retiendrai cette lumière qui irradiait sur les visages, dans les yeux, dans les cœurs. Je retiendrai la joie sur le visage de chacune des personnes présentes ce soir-là. Je retiendrai l’enthousiasme débordant et partagé. Je retiendrai les mots, les échanges, le partage infini. Je retiendrai les sourires, les rires éclatants qui ont imprégné les murs ce vendredi soir. Je retiendrai ce baiser sur mon front plein de bienveillance, un peu paternaliste. Je retiendrai ces complicités qui naissent. Je retiendrai mon admiration pour tout ce qui a été accompli en deux mois. Je retiendrai cette fierté de faire partie de cette belle équipe. Je retiendrai ces promesses de rencontres à venir. 

Un grand merci à Albin, dont vous pouvez voir tout le talent à travers ces moments immortalisés. Un grand merci au traiteur qui a ravi nos papilles. Un grand merci à tous ceux présents auteurs, lecteurs, journalistes, représentants. Un grand merci à Sandrine de la librairie L’Instant qui nous a accueillis dans un superbe endroit. Un grand merci à toi Agathe, à vous les filles (Charlotte, Caro, Julie, Bénédicte, Céline, Sarah, et Alexandra qui nous a manqué !). Je retiendrai cette envie collective, ce bel esprit d'équipe. Puissent-t-ils perdurer.



            



           
    

         

Commentaires

  1. Ton texte est très beau, doux, touchant. J'ai l'impression de voir les sourires dont tu parles alors que je n'ai pas assisté à cette soirée.

    Bravo pour le travail accompli et la réussite !

    RépondreSupprimer
  2. Quel beau texte...je garde un magnifique souvenir de cette soirée, détendue, conviviale, un grand moment!

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés