Ce qui reste de la nuit de Ersi Sotiropoulos : voyage sur les pas du poète Constantin Cavafy
Paru aux éditions Stock le 31 août 2016 - 296 pages Lu via NetGalley |
Je continue mon exploration au sein de la littérature étrangère. Cette fois-ci je vous parle d’une auteure grecque Ersi Sotiropoulos et de son dernier roman Ce qui reste de la nuit paru aux éditions Stock et lu via NetGalley. Merci à eux d’avoir accepté cette demande.
En quelques mots
« Les yeux fermés je me suis tourné vers toi dans le lit. J’ai tendu la main dans la pénombre pour toucher ton épaule. Ce galbe merveilleux, la peau blême encore sous le drap sali. Ce qu’on a écrit sur la peau ne saurait s’effacer, me suis-je dit. »
Nous voilà voyageurs dans le Paris du XXème siècle en pleine affaire Dreyfus, le Paris littéraire, le Paris artistique, dernier lieu de passage après un périple Européen pour Constantin Cavafy, un jeune poète grec en mal de mots mais non maux. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui vont lui compliquer la tâche de mûrir son œuvre poétique.
Mon avis
Adorant la poésie, la création de l’œuvre ou encore le spleen, j’avais vraiment hâte de me lancer dans ce voyage initiatique. Malheureusement ce fut pour moi une lecture en demi-teinte (ça ne peut pas fonctionner à chaque fois).
Pour sûr, l’auteure adopte dans ce roman une écriture remplie de finesse dans laquelle on ressent sans conteste le spleen de ce poète maudit qui cherchera sans cesse et partout l’inspiration, désireux de rencontrer les personnes influentes pour le faire connaître. Il retravaillera ses œuvres jusqu’à parfois les détruire. Un véritable poète en proie à son insatisfaction perpétuelle, à son mal-être profond datant de l’enfance mais aussi de son orientation sexuelle qui le taraude sans cesse.
Si l’idée de faire découvrir un poète plutôt inconnu en France (en tout cas pour ma part) m’a semblé enrichissante, il n’en reste pas moins que l’auteure m’a littéralement perdue dans les méandres de ses descriptions, je me suis sentie comme étouffée. Et ce n’est pas à Constantin Cavafy que j’ai pu me raccrocher car cet homme à la fois vaniteux mais malheureux, doutant de tout mais aux idées bien arrêtées, ne m’a inspiré aucune sympathie.
Une lecture à côté de laquelle je suis passée et dont je ne retiendrai pas grand-chose. C’est dommage car l’écriture est profonde, le projet intéressant, et le fond poétique présent. Mais j'aurai, je pense, aimé en apprendre davantage sur l'oeuvre plutôt que sur l'homme.
Mon jugement sur l'auteure n’étant pas définitif, je retenterai ma chance avec un autre roman d’Ersi Sotiporoulos.
Ton avis très mitigé me refroidit un peu. Pourtant Cavafy est un de mes auteurs préféré j aurais saute sur l occasion pour le retrouver
RépondreSupprimerIl se pourrait malgré tout que tu aimes ce livre surtout si Constantin Cavafy est un de tes auteurs favoris. D'ailleurs peut-être aurais-je lu ce roman différemment si je connaissais le poète.
SupprimerJ'aurais bien lu un auteur grec, mais je ne suis pas franchement tentée par ce livre...
RépondreSupprimerJe pense effectivement qu'on peut trouver meilleur roman dans la littérature grecque. Après ce n'est que mon avis et mes goûts il plaira forcément à d'autres lecteurs
SupprimerCavafy est un immense poète et ce livre evoque ces jours à Paris avec beaucoup de bonheur
RépondreSupprimerJe suis ravie si tu as pu trouver en ce livre ce que tu aimes chez ce poète. Pour ma part, je n'ai pas trouvé le bonheur dans ce récit mais peut-être suis-je complètement passé à côté.
RépondreSupprimerhttp://miriampanigel.blog.lemonde.fr/2010/08/28/invitation-au-voyage-ithaque-de-constantin-cavafy/
RépondreSupprimerle poème le plus fameux de cavafy, écoute le en grec grâce à la vidéo